frisant

frisant, ante [ frizɑ̃, ɑ̃t ] adj.

• 1869; de friser

♦ Se dit de la lumière, d'un rayon qui effleure une surface avec un angle d'incidence très faible. Lumière frisante, rasante.

● frisant, frisante adjectif Qui frise : Des cheveux frisants. Se dit de la lumière qui frappe de biais une surface en l'effleurant ; rasant. ● frisant, frisante (synonymes) adjectif Qui frise

Synonymes :

- annelé

- bouclé

- crêpé

- crêpelé

- crépu

- frisé

- ondulé

Contraires :

- lisse

- plat

- raide

Se dit de la lumière qui frappe de biais une...

Synonymes :

- rasant

frisant, ante

adj.

d1./d Qui frise (sens 1).

d2./d Lumière frisante, rasante, qui effleure une surface avec un angle d'incidence très faible.

⇒FRISANT, ANTE, part. prés. et adj.

I.— Part. prés. de friser².

II.— Adj. [En parlant d'un rayon lumineux] Qui effleure un obstacle en le frappant presque horizontalement. Jour, soleil frisant. Le terrain velouté et doré d'une lumière frisante (GONCOURT, M^me Gervaisais, 1869, p. 114).

♦ À jour frisant. Aux heures du jour où le soleil est le plus bas. On ne « fait le pied » qu'au matin ou le soir, à jour frisant (LA VARENDE, Gentilsh., 1948, p. 217).

— Rare, PEINT., en emploi subst. Les artistes du XII^e reprenaient les frisants, les ombres, les lumières et les détails avec des couleurs brillantes (MAILLET, Peint. relig., 1934, p. 39).

Prononc. :[], fém. [-]. Fréq. abs. littér. :56.

frisant, ante [fʀizɑ̃, ɑ̃t] adj.

ÉTYM. 1870, Gautier, in Littré, Suppl.; p. prés. de friser.

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1 Qui frise. || Une barbe frisante.

2 Se dit de la lumière, d'un rayon qui effleure une surface avec une incidence faible (un angle d'incidence voisin de 90°). || Lumière frisante, rasante. — ☑ Loc. À jour frisant, lorsque le soleil est bas. || Rayon de soleil frisant.

1 La lumière, tombant d'une coupe, se faisait frisante et vaporeuse.

J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. III, XIV, p. 184.

2 La lumière frisante de la crête l'enveloppa de la tête à la taille.

Roger Vailland, 325 000 francs, p. 28.

3 (…) de ce rouge qui semblait fait pour s'accorder avec la couleur de ses cheveux, son corps dessiné à l'intérieur en transparence (la fourche de ses jambes) par les rayons frisants du soleil et se détachant nettement, comme si elle était nue, en rouge foncé dans le nuage vaporeux des voiles.

Claude Simon, la Route des Flandres, p. 49.

Encyclopédie Universelle. 2012.